Qui suis-je ?
Qui suis-je, oui, qui suis-je ? Ce que je peux vous dire, c’est qu’au-delà de mon éducation par mes parents, je me suis sentie depuis petite un peu à part, bercée par des énergies qui me bouleversaient et pour lesquelles, je ne comprenais pas le sens… Pourquoi, je ressentais cette chaleur dans mes mains ? J'étais très discrète, mon manque de confiance me repliait sur moi-même, je doutais de toutes mes capacités à devenir quelqu’un, d'être pleinement la femme que je voulais être. À chaque étape de ma vie, ma merveilleuse maman qui manquait elle aussi de confiance en elle, me rassurait beaucoup. Elle croyait en moi, en mes capacités et peut-être qu'indirectement, elle faisait écho à ses propres ressentis. Mais notre amour était tellement fusionnel que nous nous comprenions juste par un regard. Ma maman était dotée d’une forte intuition qui parfois elle aussi l’a perturbée. Puis les années ont passé, j’ai volé de mes propres ailes avec tous mes doutes et mes craintes paralysantes d’avancer. J’ai vécu de nombreuses épreuves, mais aujourd’hui, je peux être en mesure de vous dire qu’elles sont là pour nous faire cheminer sur notre évolution personnelle. Accepter de comprendre qui nous sommes, ce qu’il faut vivre, accepter et changer pour du mieux. Accepter d’avoir une part en nous de doutes, d'incertitude, mais aussi accepter de croire en soi, en ses capacités, ses forces et à sa bienveillance. Car finalement, tout se résume à l’ouverture de notre cœur, du chakra de cœur.
Les aléas de la vie m'ont chamboulé émotionnellement. Pour devenir la femme que je suis aujourd'hui, j'ai dû comprendre que rien ne sert de refouler ses émotions. J'ai pourtant vécu des expériences très douloureuses comme la maternité, la dépression post partum, mais finalement j'ai pu réussir à devenir et appréhender mon rôle, car je suis maman de 2 merveilleux enfants. À cette époque, ça n'a pas été simple, car tout s'est chamboulé dans ma tête avec le 1er cancer de ma maman. Je devenais moi-même mère alors que j'avais la peur de perdre la mienne. Malgré la distance, je l'ai soutenue de tout mon amour comme elle a pu être là pour moi. Cet amour a été notre force. J'ai continué mon chemin personnel et professionnel. J'ai travaillé un certain nombre d'années dans le domaine de la banque et de l'assurance : j'y ai vécu de très belles années. Cependant, je sentais au fond de moi que ce n'était pas la carrière que je me destinais. Je ressentais le besoin d'aider les autres dans l'amour et l'acceptation de soi. Chaque jour, mes amis me disaient : « Mélanie, tu es notre rayon de soleil, rien que par ta présence tu nous aides, tu nous redonnes de l'énergie. » , « Ta voix est douce et rassurante » : Ces mots, je les ai toujours entendus.
Puis, par un bouleversement professionnel, j'ai commencé mes formations dans le bien-être dans le domaine des massages et des soins énergétiques comme le REIKI. Au même moment, ma merveilleuse maman commençait elle aussi à se former en REIKI, nous prenions plaisir à échanger sur nos ressentis, nos émotions, nous étions vraiment dans le partage. Puis la maladie l'a rattrapé et là, je savais que la bataille allait être très difficile. Chaque jour à l'hôpital pour soulager ses douleurs, j'ai fait appel à l'énergie universelle du reiki portée de beaucoup d'amour. La maladie ayant gagné rapidement du terrain, j'ai fait du mieux que je pouvais. Une épreuve extrêmement difficile à vivre où mes larmes ont transpercé tout mon être. La veille de son départ, je lui avais fait écouter des musiques en lui disant de me faire des signes le plus souvent que possible (nous croyons à la vie après la mort), ça a toujours été dans nos croyances et dans nos échanges.
Puis, le soir même, elle s'est envolée sur des musiques de chants angéliques. J'ai pu lui tenir la main et la serrer dans mes bras, jusqu'à son dernier souffle en lui disant de se libérer de cette douleur et qu'elle avait le droit de partir. Je la remercie tellement de m'avoir permis d'être présente au jour de son départ. C'était tellement important pour moi. J'ai respecté chacune de ses dernières volontés. Elle était celle qui m'avait donné la vie, appris, soutenue et il était très important pour moi de les respecter. J'allais avoir 40 ans, oui, une étape dans la vie d'une femme. En cette occasion, mon mari m'avait offert une Google Home qui s'occupe des lumières de notre salon. Puis un soir assise dans mon canapé, j'ai dit « ok Google allume la lumière blanche dans le salon » et là, ma Google ne m'a pas du tout mis la lumière mais s'est mise à dire « ok, le soleil blanc Michel Pépé » et là, c'est toute mon âme qui s'est retournée, toutes mes larmes ont versé. Car c'était une des musiques que j'avais passées à ma maman qui n'était autre que son auteur préféré. Il était indiscutable de sa présence près de moi. Elle m'a donné tant d'autres signes tout aussi merveilleux.
Elle m'a dirigée vers l'Energie d'Isis, par la connaissance de l'histoire essénienne, tout en m'apercevant qu'une musique qu'on lui avait passée à l'hôpital était un chant essénien. La vibration de cette culture ancestrale égyptienne est en moi depuis petite et se montre de plus en plus présente dans ma vie.
J’ai compris qu’elle était là pour m’aider, me guider vers l’accomplissement de mes désirs les plus profonds.
Avant de me former à la Sophrologie par l'Institut de Formation de Sophrologie, j'ai moi-même expérimenté cette méthode qui m'a énormément apporté lorsque j'ai souhaité devenir maman et lors de ma dépression post partum de mon 1er enfant.
Quelques mois après, je quittai mon travail et j'intégrai enfin cette école. Donc oui, tout est possible dans la vie, suivez votre petite lumière intérieure, faites lui confiance, écoutez votre cœur.
En partageant cette histoire à cœur ouvert c’est aussi à mon tour : de vous permettre de comprendre le cheminement d’une vie et de ses possibilités.